A new world floats adrift. It is not a dreamland, but a rejected one. The plastic continent is a vast vortex formed by currents, winds, and the mechanics of the Earth itself. It is a continent without soil. A territory of fragments, bottles, and ghost nets. Here, man does not tread the earth, he navigates it. Yet life adapts, and new species appear, algae and bacteria colonize and thrive on these islands of oblivion. It is a post-natural biodiversity, an artificial ecosystem born of excess. This “new world” is a mirror. It reflects what we leave behind, bordering on negligence, like a warning frozen in water.
Un nouveau monde flotte à la dérive. Ce n'est pas une terre rêvée, mais rejetée. Le continent de plastique est un vaste vortex formé par les courants, les vents, la mécanique de la Terre elle-même. C'est un continent sans sol. Un territoire de fragments, de bouteilles et de filets fantômes. Ici, l’homme ne foule pas la terre, il la navigue. Pourtant la vie s’adapte, et de nouvelles espèces apparaissent, algues, bactéries, colonisent, prospèrent sur ces îles de l’oubli. C'est une biodiversité post-naturelle, un écosystème artificiel, né de l’excès. Ce « nouveau monde » est un miroir. Il reflète ce que nous laissons, à la frontière de la négligence, comme un avertissement figé dans l’eau.